Un peu de littérature...

L'Italie, aux yeux de tous, c'est une destination géniale pour une expat'. Une nature sous son plus beau jour, 3 000 ans d'histoire et de culture (en comptant les Etrusques), une tradition culinaire qui vaut bien celle de la France... Pour ne rien gâcher, c'est à moins de 2h de vol de Paris et, par conséquent, l'assurance d'avoir de la visite un week-end sur deux !

En plus d'être séduisante, l'Italie apparaît comme une terre d'adoption "facile" à adopter. Après tout, nous sommes entre latins. L'italien c'est juste un mélange d'espagnol et de français non ? Et pis c'est tellement joli à l'oreille !

Certes. Sauf que j'ai pas fait italien deuxième langue au collège et que c'est pas 3 ans de langue morte qui vont m'aider à briller en société. Le gros défi qui s'annonce, ce n'est pas tant de faire face au choc culturel (après tout, il suffit de rire fort, s'exclamer fort, s'énerver fort... on devrait y arriver) que de pouvoir s'exprimer rapidement dans un italien à peu près correct. Et ce, en partant de zéro.

C'est pourquoi nous avons investi depuis plusieurs semaines déjà dans des manuels d'italien débutant. Et depuis plusieurs semaine, mon petit livre vert et moi, on se regarde en chien de faïence : lui de dire "Tu vas en chier ma petite" et moi de répondre "Même pas peur c'est juste que là j'ai pas le temps j'ai poterie". Quant à il Signore, il ne daigne plus poser son regard sur sa méthode intégrale depuis leur première soirée ensemble...

Mauvais élèves, on préfère se familiariser avec la langue en regardant La Prova del Cuoco (littéralement "La preuve de la cuisinière") tous les samedis midi sur la Rai uno (le TF1 de la télé italienne). On y apprend le vocabulaire de base pour survivre dans le monde des pâtes. Et accessoirement, on retient qu'il faut pas loin d'1 litre d'huile pour 500 g de penne al arrabbiata  ("les pâtes en colère !").